Faire progresser les libertés : tel est le principe d'action publique de Robert BADINTER depuis que, jeune trentenaire, il a publié ses premières tribunes judiciaires dans "L'Express". Sans suivre la ligne chronologique des biographies classiques ni le découpage thématique propre aux biographies intellectuelles, M. Paul CASSIA, professeur de droit public à l'université Panthéon-Sorbonne, membre de l'Institut universitaire de France, retrace ici le parcours hors norme d'un juriste à travers tous les métiers du droit qu'il a exercés : avocat, professeur des universités, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel, président d'instances arbitrales internationales, sénateur. Certains des combats de Robert BADINTER, au premier rang desquels l'abolition de la peine de mort ou l'humanisation des prisons, sont désormais célèbres, d'autres moins médiatisés : par exemple, la création de la Cour européenne de conciliation et d'arbitrage. A l'heure où la Nation s'apprête à rendre hommage à l'homme en l'accueillant ce soir au Panthéon, cet ouvrage les restitue à travers archives et témoignages, d'une manière qui se veut à la fois accessible et scientifiquement rigoureuse. L'itinéraire du jeune avocat inconnu devenu sénateur des Hauts-de-Seine est éclairé par le contexte politique de la fin de la IVe République et de la Ve République, où l'on voit en particulier comment se met en place un cercle de fidèles autour de François MITTERRAND, qui conduira à la "grande alternance" de 1981. Des palais de justice au Sénat, à travers un demi-siècle d'engagements, d'espoirs déçus et de réalisations, on retrouve dans le parcours de ce juriste entré en politique le même fil directeur : la lutte pour une justice humaniste et respectueuse de l'Etat de droit

Faire progresser les libertés : tel est le principe d'action publique de Robert BADINTER depuis que, jeune trentenaire, il a publié ses premières tribunes judiciaires dans "L'Express". Sans suivre la ligne chronologique des biographies classiques ni le découpage thématique propre aux biographies intellectuelles, M. Paul CASSIA, professeur de droit public à l'université Panthéon-Sorbonne, membre de l'Institut universitaire de France, retrace ici le parcours hors norme d'un juriste à travers tous les métiers du droit qu'il a exercés : avocat, professeur des universités, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel, président d'instances arbitrales internationales, sénateur. Certains des combats de Robert BADINTER, au premier rang desquels l'abolition de la peine de mort ou l'humanisation des prisons, sont désormais célèbres, d'autres moins médiatisés : par exemple, la création de la Cour européenne de conciliation et d'arbitrage. A l'heure où la Nation s'apprête à rendre hommage à l'homme en l'accueillant ce soir au Panthéon, cet ouvrage les restitue à travers archives et témoignages, d'une manière qui se veut à la fois accessible et scientifiquement rigoureuse. L'itinéraire du jeune avocat inconnu devenu sénateur des Hauts-de-Seine est éclairé par le contexte politique de la fin de la IVe République et de la Ve République, où l'on voit en particulier comment se met en place un cercle de fidèles autour de François MITTERRAND, qui conduira à la "grande alternance" de 1981. Des palais de justice au Sénat, à travers un demi-siècle d'engagements, d'espoirs déçus et de réalisations, on retrouve dans le parcours de ce juriste entré en politique le même fil directeur : la lutte pour une justice humaniste et respectueuse de l'Etat de droit

"A la vie. Entretiens avec Robert BADINTER", par M. Darius ROCHEBIN (Gallimard).

De ses origines familiales au combat pour l'abolition de la peine de mort, Robert BADINTER retrace, dans ces entretiens menés à la fin de sa vie par le journaliste Darius ROCHEBIN, les épisodes marquants de sa trajectoire exceptionnelle : celle qui a mené ce fils d'immigrés juifs d'Europe de l'Est au bureau du garde des Sceaux. En résulte un portrait étonnant de liberté, de vivacité, souvent d'humour, où Robert BADINTER raconte avec un égal naturel la lutte pour la survie sous l'Occupation, ses premières amours à New York, sa passion de la littérature et de la politique ou son apprentissage de l'art oratoire. D'un bout à l'autre, cet ouvrage est traversé par la question de son rapport à la France et à une République qui l'honore avec son entrée au Panthéon, jeudi prochain.

"Sur l'épreuve de l'antisémitisme", par Robert BADINTER (Albin Michel).

S'il est plus connu pour sa lutte contre la peine de mort, l'ancien ministre de la Justice, ancien président du Conseil constitutionnel et ancien sénateur Robert BADINTER n'a jamais cessé de combattre l'antisémitisme et de travailler à une connaissance approfondie des persécutions et de la Shoah. Les textes qui composent cet ouvrage offrent à cet égard une image renouvelée de leur auteur, en laissant une large place aux souvenirs. Tous prennent racine dans l'expérience d'un antisémitisme ordinaire et concentrent l'attention sur une situation rarement traitée, l'"épreuve de l'antisémitisme" qui

précède celle de la Shoah : Statuts des Juifs, numerus clausus, exclusion professionnelle, spoliations, misère aussi, vue souvent du côté des victimes, loin des seules mesures administratives. Cette originalité dans un contexte de recrudescence de l'antisémitisme explique que cet ouvrage soit le seul, posthume, auquel Mme Elisabeth BADINTER ait donné son accord.

"A la vie. Entretiens avec Robert BADINTER", par M. Darius ROCHEBIN (Gallimard).

De ses origines familiales au combat pour l'abolition de la peine de mort, Robert BADINTER retrace, dans ces entretiens menés à la fin de sa vie par le journaliste Darius ROCHEBIN, les épisodes marquants de sa trajectoire exceptionnelle : celle qui a mené ce fils d'immigrés juifs d'Europe de l'Est au bureau du garde des Sceaux. En résulte un portrait étonnant de liberté, de vivacité, souvent d'humour, où Robert BADINTER raconte avec un égal naturel la lutte pour la survie sous l'Occupation, ses premières amours à New York, sa passion de la littérature et de la politique ou son apprentissage de l'art oratoire. D'un bout à l'autre, cet ouvrage est traversé par la question de son rapport à la France et à une République qui l'honore avec son entrée au Panthéon, jeudi prochain.

"Sur l'épreuve de l'antisémitisme", par Robert BADINTER (Albin Michel).

S'il est plus connu pour sa lutte contre la peine de mort, l'ancien ministre de la Justice, ancien président du Conseil constitutionnel et ancien sénateur Robert BADINTER n'a jamais cessé de combattre l'antisémitisme et de travailler à une connaissance approfondie des persécutions et de la Shoah. Les textes qui composent cet ouvrage offrent à cet égard une image renouvelée de leur auteur, en laissant une large place aux souvenirs. Tous prennent racine dans l'expérience d'un antisémitisme ordinaire et concentrent l'attention sur une situation rarement traitée, l'"épreuve de l'antisémitisme" qui

précède celle de la Shoah : Statuts des Juifs, numerus clausus, exclusion professionnelle, spoliations, misère aussi, vue souvent du côté des victimes, loin des seules mesures administratives. Cette originalité dans un contexte de recrudescence de l'antisémitisme explique que cet ouvrage soit le seul, posthume, auquel Mme Elisabeth BADINTER ait donné son accord.