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M. Augustin de ROMANET DE BEAUNE (Articles de presse associés à la biographie)
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Le mandat de M. Augustin de ROMANET à la présidence-direction générale d'ADP serait prorogé jusqu'après les jeux Olympiques
Correspondance économique - Date de parution : 20/03/2024
Un conseil d'administration d'Aéroports de Paris doit se tenir aujourd'hui avec à l'ordre du jour la proposition des nouveaux administrateurs et l'avenir de son président-directeur général M. Augustin de ROMANET, qui arrive au terme de son second mandat. Celui-ci, à sa tête depuis novembre 2012, avait fait savoir lors de la présentation des résultats de 2023 "solides et prometteurs", qu'il était disponible pour un nouveau mandat. La prochaine assemblée générale des actionnaires du groupe est prévue le 21 mai prochain.
L'Etat, actionnaire majoritaire d'ADP avec 50,6 %, ne souhaiterait pas sa reconduction pour un nouveau mandat de 5 ans. Il faut d'ailleurs noter que M. de ROMANET atteindrait la limite d'âge statutaire de 65 ans en avril 2026, et qu'une modification des statuts serait nécessaire pour aller au bout de ce mandat.
Le choix d'un successeur ne semblait pas abouti (le nom de Mme Elisabeth BORNE est notamment cité). Et certains ont fait valoir que changer la direction d'ADP à quelques mois des jeux Olympiques et Paralympiques n'était pas sans risques compte tenu de l'enjeu logistique et sécuritaire qu'ils représentent.
Dès lors, on semblait se diriger hier vers la reconduction du mandat d'administrateur de M. de ROMANET. Quant à celui de président-directeur général, il serait envisagé qu'il soit prorogé jusqu'après les jeux Olympiques, ce qui éviterait son passage devant les commissions compétentes des deux assemblées. En tout état de cause, son mandat est à la disposition de l'Etat.
M. Augustin de ROMANET se dit "disponible" pour un troisième mandat aux fonctions de président-directeur général du groupe ADP
Correspondance économique - Date de parution : 16/02/2024
M. Augustin de ROMANET, président-directeur général du gestionnaire d'aéroports ADP (Aéroports de Paris), s'est déclaré hier "disponible" pour un troisième mandat, fort de son bilan et notamment du redressement post-pandémie du groupe qui exploite une vingtaine d'aéroports dans le monde. La veille, mercredi, il avait indiqué dans un entretien au "Figaro" que "la décision (sur son renouvellement) ne lui appartenait pas : "Mais si on me le proposait, j'en serais honoré. On a beaucoup de transformations à poursuivre et de défis exaltants à relever". Réinterrogé à ce sujet hier lors de la présentation des résultats annuels, il a indiqué ne pas avoir "pris de rendez-vous après le 20 mars", en allusion à une réunion du conseil d'administration du groupe lors de laquelle de nouveaux administrateurs seront proposés et à son souhait de rempiler pour un nouveau mandat.
L'Etat étant l'actionnaire majoritaire d'ADP (50,6 %), son président-directeur général doit être proposé au vote des actionnaires en tant qu'administrateur du groupe, qui propose au président de la République sa nomination. La prochaine assemblée générale des actionnaires du groupe se tiendra le 21 mai 2024. Le futur dirigeant est ensuite auditionné au Sénat et à l'Assemblée nationale avant d'être nommé en conseil des ministres. M. de ROMANET aura 63 ans le 2 avril. Un changement des statuts du groupe sera nécessaire pour repousser la limite d'âge pour un dirigeant - 65 ans - s'il souhaite faire un nouveau mandat complet de cinq ans à compter de mai prochain.
M. de ROMANET, administrateur de l'Etat, ancien collaborateur de MM. Alain MADELIN, François d'AUBERT, Jean ARTHUIS, Alain LAMASSOURE, Alain LAMBERT et Francis MER à Bercy et de M. Jean-Louis BORLOO au ministère de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, ancien directeur adjoint du cabinet de M. Jean-Pierre RAFFARIN à Matignon, ancien secrétaire général adjoint à la présidence de la République (Jacques CHIRAC), ancien directeur adjoint Finance et stratégie du Crédit Agricole, ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), est administrateur d'ADP depuis le 12 novembre 2012 et président-directeur général d'ADP depuis le 28 novembre 2012. Son mandat fut reconduit en 2014 et 2019 pour une durée de cinq ans.
Les résultats 2023 sont "solides et prometteurs"
Mercredi soir, le groupe ADP avait publié un bénéfice net en 2023 pour la deuxième année consécutive, à 631 millions d'euros, en nette hausse de 22 % sur un an, tournant ainsi la page des années de pandémie. Il a également vu son chiffre d'affaires annuel croître de 17,2 % à 5,5 milliards d'euros, bien au-dessus de la moyenne des années 2017-2019 (4,2 milliards d'euros), avant la crise sanitaire. "Les résultats 2023 sont solides et prometteurs", a commenté M. de ROMANET hier en les présentant. "On a retrouvé le niveau de fréquentation de 2019 au niveau du groupe" (à 98,7 %, soit 336,4 millions de passagers), s'est-il félicité. A Paris, cependant "le trafic domestique reprend tout doucement", du fait notamment de la fermeture de certaines lignes intérieures dont le trajet durait moins de 2h30. Les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Orly ont ainsi accueilli 99,7 millions de passagers en 2023, soit une hausse de 15,1 % sur un an, pour un niveau de fréquentation de 92,3 % par rapport à 2019.
ADP avait enregistré près d'1,4 milliard d'euros de pertes nettes cumulées en 2020 (1,17 milliard, cf. CE du 18/02/2021) et 2021 (248 millions, cf. CE du 17/02/2022), avant de retrouver son chiffre d'affaires d'avant pandémie en 2022 pour un bénéfice de 516 millions d'euros (cf. CE du 17/02/2023). Grâce à ces bons résultats pour l'exercice 2023, "nous abordons sereinement l'année 2024", a indiqué M. de ROMANET. Pour 2024, ADP table sur un trafic passagers de ses aéroports parisiens atteignant 90 à 100 % de celui de 2019, et 95 % à 105 % à l'horizon 2025. L'année 2024 sera par ailleurs l'occasion pour le gestionnaire de présenter deux plans d'infrastructure concernant Orly, le 21 février, et CDG, à l'automne. Ces plans viseront notamment à agrandir les zones d'embarquement et à les rapprocher autant que possible des halls d'accueil pour garantir une meilleure qualité de service aux passagers et aux compagnies.
Concernant les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le groupe s'apprête à gérer cet été l'arrivée et le départ de près de 15 000 athlètes internationaux et de leur matériel : "nous avons beaucoup travaillé sur la préparation de cet évènement", a assuré M. de ROMANET. "C'est un véritable défi que nous nous apprêtons à relever !", notamment concernant le départ en 48 heures des délégations à la fin de la compétition. Pour gérer cet afflux exceptionnel, un terminal spécial sera rouvert spécifiquement, tandis que les athlètes auront la possibilité d'enregistrer leurs bagages au sein du Village olympique.
M. Antoine CROMBEZ, jusqu'ici directeur général adjoint de GMR Airports, est nommé directeur des finances, de la gestion et de la stratégie d'ADP
M. Antoine CROMBEZ, ancien directeur de cabinet du président-directeur général du groupe ADP, jusqu'ici directeur général adjoint de GMR Airports, a été nommé directeur des finances, de la gestion et de la stratégie du groupe d'ADP à compter du 19 février 2024. Il reportera à M. Philippe PASCAL, directeur général adjoint chargé des finances, de la stratégie et de l'administration, et remplacera Mme Christelle de ROBILLARD, qui va rejoindre le groupe Icade début mars en qualité de directrice financière (cf. CE du 11/01/2024).
Né en 1988, titulaire d'une licence en droit et d'un master 2 en géopolitique et géographie de l'université Panthéon-Sorbonne (Paris I), ancien élève de l'Ecole normale supérieure (Ulm) et de l'Ecole nationale d'administration (promotion "Marie Curie"), M. Antoine CROMBEZ commença sa carrière en 2012 comme administrateur des services du Sénat affecté à la commission des Finances. Il rejoignit le groupe ADP en février 2017 d'abord comme chef de projet au sein d'ADP International, puis comme chargé de mission auprès du président-directeur général (Augustin de ROMANET). D'avril 2018 à octobre 2020, il occupa le poste de directeur de cabinet du président-directeur général du groupe ADP (Augustin de ROMANET). Depuis lors, M. Antoine CROMBEZ était directeur général adjoint de GMR Airports, opérateur aéroportuaire indien et filiale d'ADP depuis 2020.
M. Augustin de ROMANET assure qu'il ne faut "ni redouter ni désirer" la privatisation d'ADP
Correspondance économique - Date de parution : 23/05/2019
En application de l'article 13 de la Constitution, la commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable du Sénat et la commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale ont successivement auditionné hier M. Augustin de ROMANET, président-directeur général d'Aéroports de Paris (ADP), dont la nomination a été proposée par le président de la République Emmanuel MACRON à la fonction de président-directeur général d'ADP pour un mandat de cinq ans (cf. CE du 02/04/2019). Le Parlement a donné un avis favorable à la reconduction de M. de ROMANET, avec à l'Assemblée nationale, 27 voix pour, zéro contre et une abstention, et au Sénat 19 pour, 9 contre et zéro abstention.
Rappelons que l'Etat souhaite abaisser sa participation dans ADP et a introduit des dispositions en ce sens dans la loi Pacte. Dispositions que le Conseil constitutionnel a déclaré conformes la semaine dernière (cf. CE du 17/05/2019). Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a déclaré recevable la proposition de loi (issue de l'ensemble des groupes d'opposition des deux assemblées) visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris, déposée dans le cadre de la procédure du référendum d'initiative partagée (RIP) (cf. CE du 10/05/2019). Ce n'est pas avant le début 2020 que seront connues les suites tant d'un éventuel RIP que d'une potentielle privatisation d'ADP (cf. CE du 10/05/2019).
M. de <ROMANET> a déclaré qu'il n'avait "jamais considéré" que la privatisation d'ADP soit en soi une chose qu'il faille redouter ou privilégier. "Il n'existe pas de fatalité à être mal géré quand on est une entreprise publique et il n'y a pas forcément de lien entre le fait d'avoir un actionnaire privé et le fait d'être optimal". "L'essentiel est que l'entreprise remplisse ses devoirs quelle que soit la personne de son actionnaire", a-t-il ajouté. Il n'a ni commenté le RIP, ni la décision du Conseil constitutionnel sur la loi Pacte.
Dans son propos liminaire, M. de <ROMANET> a rappelé les enjeux que son entreprise aura à affronter à l'avenir dans le contexte de la réinvention d'un métier dans des "conditions de croissance atypiques" car non soutenables sur le long terme. Il y avait 100 millions de passagers en 1960 et on prévoit 8 milliards de passagers en 2040, soit une multiplication par 80 en 80 ans, a-t-il illustré. A ce titre, en 6 ans ADP a accueilli 16 millions de voyageurs en plus, soit "plus que l'aéroport de Nice" n'accueille par an (troisième aéroport français derrière Charles-de-Gaulle et Orly), a-t-il expliqué. Pour répondre à ces enjeux, il a dit vouloir investir 6 milliards d'euros dans les 5 années à venir en continuant les efforts d'organisation qui permettraient selon lui des économies de 130 millions d'euros d'ici 2025. Ainsi, il a assuré que les tarifs n'augmenteraient que de 1,35 %. M de ROMANET a également souhaité développer les activités internationales d'ADP pour pouvoir "aller capter la croissance mondiale".
En termes de nuisances, M de ROMANET a rappelé que les émissions de C02 avaient été réduites de 70 % depuis 2008 et qu'ADP s'était fixé un objectif "ambitieux" de neutralité carbone d'ici 2030 par le recours à des modes de chauffages économiques (chauffage au bois des terminaux, géothermie, flotte de véhicules électriques).
Parmi les principaux chantiers de son nouveau mandat, M. Augustin de ROMANET a rappelé, concernant l'aéroport Charles-de-Gaulle (CDG), la fusion des satellites du terminal 1 (nouveau bâtiment de 40 000 m² en 2020), la fusion des terminaux 2B et 2D, la construction des accès routiers au futur terminal 4 (prévu en 2028), et a dit souhaité que la ligne 17 du métro puisse arriver le plus vite possible à CDG, soit au plus tard en 2030. Et à Orly, la construction d'une nouvelle jetée pour des postes avions pour les liaisons domestiques.
L'Elysée envisage le renouvellement de M. Augustin de ROMANET à la présidence-direction générale d'Aéroports de Paris (ADP)
Correspondance économique - Date de parution : 02/04/2019
Le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de renouveler M. Augustin de ROMANET en qualité de président-directeur général d'Aéroports de Paris (ADP), poste qu'il occupe depuis 2012. L'Etat (actionnaire à 50,6 %) s'est prononcé en conseil d'administration pour sa reconduction d'abord comme administrateur d'ADP lors de la prochaine assemblée générale qui se tiendra le 20 mai, puis comme président-directeur général.
Cette annonce intervient alors qu'un processus de privatisation du gestionnaire des aéroports de Paris, auquel l'Assemblée nationale a donné son feu vert le 15 mars, est en cours.
Le président de l'Assemblée nationale et le président du Sénat seront saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce dans les conditions prévues par le cinquième alinéa de l'article 13 de la Constitution. [...]
Groupe ADP : "la privatisation peut être une bonne opération si le texte ne sort pas en lambeaux du Parlement", selon le président-directeur général Augustin de ROMANET
Correspondance économique - Date de parution : 01/08/2018
A l'occasion de la présentation de ses résultats au premier semestre 2018, la direction du groupe Aéroports de Paris (ADP) s'est montré favorable à la privatisation telle qu'elle que prévue par le projet de loi Pacte. M. Augustin de ROMANET, président-directeur général, a notamment affirmé que "la privatisation peut être une bonne opération si le texte ne sort pas en lambeaux du Parlement ", soulignant qu'en l'état, le texte permettrait de conserver l'efficacité du groupe. Il a soutenu la "réunion du foncier et de l'exploitation", en expliquant les facilités de gestion offertes par un organisme unique, à la fois gestionnaire de l'aéroport et propriétaire des lieux. Il a plaidé pour le maintien des aéroports d'Orly, de Roissy Charles-de-Gaulle et du Bourget dans les mains de cet acteur unique, dans l'optique d'une "confirmation du système aéroportuaire francilien" et du maintien du statut des salariés.
Au-delà du débat sur la privatisation du groupe, il s'est aussi exprimé en faveur du système de la "double caisse", qui permet de dissocier les recettes liées aux redevances payées par les compagnies aériennes, et les recettes issues des commerces. Dans ce schéma, qui a poussé les compagnies à se plaindre de hausses, ce sont ces uniques redevances qui financent l'amélioration des infrastructures. Le président-directeur général d'ADP a expliqué que ce système était "extrêmement créateur de valeur", en permettant le développement d'activités commerciales et immobilières. Il a conclu sur ce sujet en indiquant que cela donnait "de la visibilité" aux investisseurs et que l'absence de double caisse entraînerait "sous-qualité et sous-performance".
De belles performances au premier semestre, grâce à l'international
Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a par ailleurs dévoilé hier des résultats semestriels très positifs pour la première moitié 2018. Ils sont le reflet d'une bonne dynamique dans le trafic, notamment international. Les acquisitions à l'étranger viennent aussi gonfler les résultats de ce semestre.
Le chiffre d'affaires de la société française est en hausse de 43,9 %, à 2099 millions d'euros. Le résultat opérationnel est aussi en augmentation, avec une performance de 469 millions d'euros, soit un bond de 37,4 %. Le résultat net part du groupe atteint, lui, 205 millions, avec une hausse de 26,9 %.
Au-delà de ces très bons chiffres, il est à souligner le rôle que joue l'intégration globale, sur ce semestre, de deux groupes achetés par ADP : TVA Airports, en Turquie, et Airport International Group (AIG), opérateur de l'aéroport de Jordanie. Les deux sociétés sont en progression importante et renforcent la bonne dynamique comptable d'ADP : en excluant leurs résultats, le chiffre d'affaires ne progresse "que" de 3 % sur l'année, et l'EBITDA de 4,5 %. Le gestionnaire turc, en particulier, enregistre une forte croissance de ses activités : son résultat net est en hausse de 55 %, et son nombre de passagers de 18 %. Ces chiffres viennent conforter ceux d'ADP, qui avait fait l'acquisition de 38 % des parts du groupe turc en 2012 et en détient aujourd'hui 46 %.
Il n'en reste pas moins qu'ADP est porté par une belle dynamique globale, indépendamment des résultats à l'international : en organique, et sans les intégrations globales de TVA et AIG, ADP dégage un chiffre d'affaires en hausse de 3 %. M. Augustin de <ROMANET, a estimé que ce chiffre "aurait pu atteindre 4,8 %" sans les épisodes de grève connus au premier semestre. Des épisodes qui auraient coûté 750 000 passagers, mais qui n'empêchent pas la hausse du trafic de 10,9 % sur l'année, et celle du taux de remplissage à 85,3 %, soit une hausse de 2,5 points.
Seule ombre au tableau, la baisse du chiffre par passager, en recul de 1,3 %, à 17,9 euros. Mais même à ce sujet, ADP semble vouloir avancer des explications rassurantes. M. Philippe PASCAL, directeur général adjoint finances, stratégie et administration, a évoqué "le contexte baissier au niveau européen", et des effets de change défavorables, pour expliquer cette baisse des recettes par individu. Des travaux amènent aussi "une clientèle à ne pas trouver l'offre qu'elle demande".
Le groupe s'est montré optimiste sur ses perspectives d'avenir, renouvelant ses prévisions à la hausse : les objectifs de croissance de l'EBITDA sont portés à 25 à 35 % sur la période 2018-2020. Des ambitions soutenues par des prévisions haussières du trafic tant pour Paris Aéroport (entre 2,5 % et 3,5 % en 2018) que pour TVA Airports (plus de 30 %, avec l'achat récent d'un aéroport à Antalya pour booster les chiffres). L'EBITDA du groupe pourrait en 2018 monter de 17 à 22 % ; mieux, en neutralisant l'effet de l'intégration de TVA et AIG, la prévision de croissance est quand même relevée, signe que le groupe dans son ensemble se porte bien.
M. Augustin de ROMANET fit longtemps figure de favori pour prendre la direction générale de CNP Assurances
Correspondance économique - Date de parution : 10/09/2012
EXTRAIT: M. Frédéric LAVENIR, inspecteur des finances, DRH et membre du comité exécutif de BNP Paribas, prendra les rênes de CNP Assurances le 26 septembre
La nouvelle avait fuité dès mardi (cf. CE du 5/09/2012). Sans surprise, le conseil d'administration de CNP a validé vendredi la nomination de M. Frédéric LAVENIR, inspecteur des finances, ancien collaborateur de MM. Dominique STRAUSS-KAHN et Christian SAUTTER à Bercy, DRH et membre du comité exécutif de BNP Paribas, à la direction générale de l'assureur. Rappelons que le président du conseil d'administration de CNP Assurances est M. Jean-Paul FAUGERE, ancien directeur de cabinet de M. François FILLON à Matignon.
M. LAVENIR prend la succession de M. Gilles BENOIST qui, ayant atteint la limite d'âge de 63 ans, a quitté la CNP fin juin. L'intérim était depuis lors assuré par le directeur financier du groupe, M. Antoine LISSOWSKI, lui-même candidat à la succession de M. BENOIST, au côté de M. Augustin de ROMANET, ex directeur général de la CDC, qui fit longtemps figure de favori. "Frédéric LAVENIR prendra ses fonctions le 26 septembre 2012. Antoine LISSOWSKI poursuivra l'intérim de la direction générale jusqu'à cette date", précise le groupe d'assurances. (...)
CITATION: Son nom est évoqué pour la première fois dans la "Correspondance économique" du 21/02/2012 :
(...) Le 7 mars M. de ROMANET quittera la Caisse des Dépôts. Son nom a été cité pour la présidence de Veolia Environnement mais il dément être sur les rangs. Il est évoqué pour la direction générale de CNP Assurances, poste pour lequel est également cité le nom de M. Didier BANQUY, actuel directeur de cabinet de M. François BAROIN, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, ou celui de M. Antoine LISSOWSKI, directeur financier de CNP. Mais l'incertitude demeure sur la date de désignation du successeur de M. Gilles BENOIST dont le mandat s'achève le 7 juin, et sur le fait de savoir si ce poste fait partie de ceux qui sont gelés jusqu'aux élections.
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